28.9.15

là-haut - là bas / up there - far away













Une sieste qui ne veut pas arriver, un ronchonchon qui n'en peut plus de tourner en rond et qui n'a plus envie de rien, un soleil qui persiste au dehors, voilà les 3 ingrédients d'un samedi où l'appel de la montagne se fait plus fort. Et hop, nous voilà partis sur les sentiers tout les trois, pour la plus belle des lumières, les plus brillants des scarabées, les plus jolis crocus et les plus mignons petits veaux. On trouve encore les dernières mûres de la saison, on a pas vu le milan et le pic noir cette fois, on a du se contenter des dix vautours qui tournaient au dessus de nous. Issa m'a quand même demandé de confirmer qu'ils ne nous attaqueraient pas.... mais non, ils profitent de l'air chaud pour monter dans le ciel sans effort...
Encore une fois, je vois comme mon fiston a tout son corps qui réclame de sortir au grand air, faire ses courses folles et ses roulades dans l'herbe, de dompter des scarabées et combien tout ça le rend heureux, même s'il faut bien souvent le forcer un peu (ou beaucoup ruser avec un bon goûter) pour y aller. L'école lui vole un peu son temps de tranquillité à la maison, j'en suis persuadée maintenant, pour mon petit indien des bois. Donc après une semaine d'école, il préfère d'emblée rester à la maison...
C'est donc aussi pour lui, pour ces raisons d'équilibre, que nous avons décidé de partir ensemble plusieurs mois. Pour profiter de la vie, trouver notre rythme maison/dehors plus naturellement, pour échapper au train-train école/boulot/vite/vite, par ce que tout ça me semble finalement absurde de passer 5 jours sans profiter pour ensuite se reposer 2 jours à la maison à compenser les effets des semaines si rapides. Il faut attendre encore un peu, en mars, pour que tout ceci se concrétise et que nous nous envolions vers l'Asie tous les 5 et espérer seulement être ensemble. J'attends tellement de juste les regarder grandir, là bas comme j'ai pu les regarder grandir, là-haut ce samedi.


Up there in the closest mountains on this saturday, when the nap does not want to come for lili, when issa begins to run into the house again and again... Up there there was sun and warm air, cows and little calfs, crocus and beetles, but not yet chestnuts. The blackbacked woodpecker and the red kite where not there, but 10 vultures where turning around in the sky. Issa wondered if they could attack, but I know they were just here because of warm air, the easiest way for them to fly.
Once again if needed I see that my boy really needs these mountain hikes, dances and games. He naturally prefers to stay home as school is stealing him all his peaceful time at home.

That's also for that, for him, that we decided to make this year's 3rd trimester away, far away in Asia, all five together. As a way to give equilibrium, balance to the rhythm home/outside, far from school and work obligations. Just a dream that is very simple in fact, the dream to have time to watch them grow, before they grow too fast :). And not easy to make it real here, in the middle of school, work and all.



4 commentaires:

  1. Ecole/boulot/vite, vite, c'est tellement un mantra dont on n'a pas envie qu'il soit le nôtre c'est sur! Que ça doit être gai à anticiper tout ce temps hors du temps qui sera le vôtre bientôt...Le temps à se tenir la main est si court, il ne faut pas en perdre une miette!

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  2. Ca , c'est un sacré projet ! Mais la vie court et le temps passe , inutile d'attendre demain pour vivre ses rêves, Ca serait tellement dommage !

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  3. Quel beau projet!!! une envie chez moi aussi mais un peu peur de me lancer. J'ai choisi une autre façon d'échapper à ce rythme, en me lançant dans une formation qui me permettra de travailler tout en valorisant mes valeurs. Bons préparatifs

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  4. Oh goodness, how exciting!!! I can't wait to hear more about your plans. I am so happy for you guys. xo

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